Explications par le Docteur Emma Lavocat, Médecin Esthétique à Bordeaux
Le double menton peut toucher aussi bien les hommes que les femmes et à tout âge. Il est un réel problème pour de nombreuses personnes et est souvent source de complexe. Le double menton alourdit le visage, le vieillit et a tendance à donner un aspect plus fatigué.
Constitué de graisse, il se situe en arrière du menton. Il peut être superficiel ou logé plus profondément sous le muscle platysma. Cet amas graisseux peut être la cause d’une insuffisance de projection osseuse, d’une prise de poids, du vieillissement de la peau ou encore génétique.
Longtemps corrigé uniquement grâce à la liposuccion, il existe maintenant de nombreuses techniques moins invasives pour se débarrasser d'un double menton disgracieux.
LA CRYOLIPOLYSE
Considérée comme une réelle alternative à la liposuccion pour réduire le double menton, la cryolipolyse est une méthode radicale, unique et non invasive qui fait fondre la graisse par le froid en la réduisant d’environ un tiers. Le froid permet de cristalliser et ainsi détruire les cellules graisseuses. Ces dernières sont éliminées progressivement par les voies naturelles. Les effets sont visibles dès 3 semaines puis définitifs dès 4 mois. Cette élimination étant lente, le risque de relâchement de peau est faible.
LES ULTRASONS
L'utilisation d'ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) permet de lutter contre le relâchement de la peau du visage mais agit également sur le tissu adipeux en fonction de la profondeur d’action. Ce traitement consiste à favoriser la création de nouvelles fibres de collagène en utilisant l’énergie ultrasonique pour créer des points de coagulation. Ainsi, la peau redevient plus ferme et plus tonique. Cette technique est destinée aux personnes ayant un relâchement cutané modéré. Elle peut être également utilisé pour traiter un amas graisseux.
RADIOFRÉQUENCE
Lors d'un traitement par radiofréquence l’appareil émet des ondes électromagnétiques à haute fréquence produisant de la chaleur au niveau des tissus sous-cutanés, particulièrement au niveau du derme et de l’hypoderme, à l’origine d’une rétraction des fibres de collagène améliorant la fermeté et la tension cutanée.